Les mouches !
Merci aux « mouches » du congrès Freinet de Grenoble de la gentille et humoristique carte postale reçue ce jour, signée de mouches que je connais. Rassurez-vous, mes côtelettes vont mieux puisque je peux enfin re-jouir d’éternuer ! Epicure aurait pu expliquer aux malheureux du rhume des foins que la jouissance n’atteint son paroxysme que dans la modération !
On doit être dans une bonne année puisque cette année les malignes petites mouches qui n’arrêtaient pas l’été de me mordiller les guiboles ne m’importunent plus.
Savez-vous, vous les mouches de l’éducation, que vous êtes plus de 150 000 espèces sur la planète (les diptères) dont plus de 200 en France ? On va avoir du mal à se débarrasser de vous ! D’ailleurs les insecticides dans les maisons commencent à être proscrits : on tue les mouches et on se tue soi-même ! On ne va même plus oser vous insectiser, d’ailleurs on n’ose plus tellement.
Et que dire des mouches, qui plus est vertes, qui pondent leurs asticots sur les plaies et qui les nettoient et évitent la gangrène. Vous allez inventer la pédagogie de l’asticot, qui sera reconnue de salubrité publique !
Et ces mouches qui disposent dans ce qui aurait dû être leur deuxième paire d’ailes d’un appareil qui leur permet d’agir avec une intuition extraordinaire et incompréhensible. Et ces mouches qui peuvent même voler en marche arrière si cela s’avère nécessaire et qu’on n’arrive jamais à attraper à la main. Et ces mouches qui sont les insectes volant qu’on retrouve le plus haut en altitude…
Bien sûr il y a les mouches à merde, mais ce n’est pas de leur faute s’il y a tant de merde à aider à se décomposer. Il y a la mouche du coche, mais que ces coches sont lourdingues !
Allez les mouches, je vous embrasse toutes ! Continuez de voler, de pondre et d’énerver !