Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de Bernard Collot
Le blog de Bernard Collot
Derniers commentaires
19 février 2009

PLUS de REFORMES : une REVOLUTION !

Lorsque manifestement une machine ne fonctionne plus et ne produit aucun des effets que l'on serait en droit d'attendre et au contraire accumule et multiplie les effets nocifs, on n'essaye pas de la réparer, on la change !

PLUS de REFORMES : une REVOLUTION !

- Un autre système éducatif

- Un autre système économique

- Une autre organisation et d'autres rapports sociaux

- Un autre système agricole

- Une autre démocratie.

Commentaires
G
Oui, Bernard, une révolution "globale" : les cinq point que tu cites sont non seulement liés mais en inter-rétroaction comme dit notre ami Edgar Morin.<br /> Cette révolution commence par un vrai nettoyage des mentalités, une sortie des paradigmes dont nous sommes imprégnés (voir les 2 petits ouvrages d'Alain Accardo, de notre servitude involontaire et le petit-bourgeois gentilhomme.)De nouveaux rapports sociaux, ça commence "à la base" par des rapports inter humains à refonder. <br /> Il faut dénoncer l'intoxication des mentalités par l'usage généralisé du mot "crise" par les politiques et les médias. Une crise, c'est un mauvais moment à passer, et après, tout repart comme avant. Non, ce n'est pas une crise, mais un système qui est (enfin) à bout de souffle, qui s'effondre, qui réclame une mutation, d'abord dans les mentalités - d'où le rôle essentiel de l'éducation et pas seulement des enfants - Pour le reste, nos ne sommes pas démunis : il existe, depuis plusieurs décennies, des expériences d'économie solidaire en dehors des circuits d'argent - ou bien où la monnaie ne joue pas un rôle premier (les SEL, par exemple). Idem en agriculture (ex: les AMAP). C'est sans doute dans le domaine de la démocratie que nous sommes le moins avancés, parce que la démocratie n'existe que par les démocrates, et qu'on ne naît pas démocrate : on le devient par l'éducation. Retour au point de départ.<br /> Je conseille le récent ouvrage du journaliste Hervé Kempf : pour sauver la planète, sortez du capitalisme. Où il rejoint Accardo et redéfinit le mot de capitalisme qui ne se réduit pas à la sphère économique et financière, mais imprègne les mentalités.<br /> Seul point faible du livre : il n'y est pas question du rôle de l'éducation. Là, il faut aller chez Edgar pour compléter.
Répondre
G
Oui, Bernard, une révolution "globale" : les cinq point que tu cites sont non seulement liés mais en inter-rétroaction comme dit notre ami Edgar Morin.<br /> Cette révolution commence par un vrai nettoyage des mentalités, une sortie des paradigmes dont nous sommes imprégnés (voir les 2 petits ouvrages d'Alain Accardo, de notre servitude involontaire et le petit-bourgeois gentilhomme.)De nouveaux rapports sociaux, ça commence "à la base" par des rapports inter humains à refonder. <br /> Il faut dénoncer l'intoxication des mentalités par l'usage généralisé du mot "crise" par les politiques et les médias. Une crise, c'est un mauvais moment à passer, et après, tout repart comme avant. Non, ce n'est pas une crise, mais un système qui est (enfin) à bout de souffle, qui s'effondre, qui réclame une mutation, d'abord dans les mentalités - d'où le rôle essentiel de l'éducation et pas seulement des enfants - Pour le reste, nos ne sommes pas démunis : il existe, depuis plusieurs décennies, des expériences d'économie solidaire en dehors des circuits d'argent - ou bien où la monnaie ne joue pas un rôle premier (les SEL, par exemple). Idem en agriculture (ex: les AMAP). C'est sans doute dans le domaine de la démocratie que nous sommes le moins avancés, parce que la démocratie n'existe que par les démocrates, et qu'on ne naît pas démocrate : on le devient par l'éducation. Retour au point de départ.<br /> Je conseille le récent ouvrage du journaliste Hervé Kempf : pour sauver la planète, sortez du capitalisme. Où il rejoint Accardo et redéfinit le mot de capitalisme qui ne se réduit pas à la sphère économique et financière, mais imprègne les mentalités.<br /> Seul point faible du livre : il n'y est pas question du rôle de l'éducation. Là, il faut aller chez Edgar pour compléter.
Répondre
B
Le problème c'est que le terme "révolution" est connoté si on n'y rajoute pas un qualificatif (révolution numérique apr exemple). Et au niveau des représentations il y a toujours du sang qui l'accompagne.<br /> Evolution ne me convient pas parce que cela reste toujours une transformation dans la même logique.<br /> Nos sociétés ne sont fondées que sur un imaginaire que l'on a intégré comme du réel. On peut dire aussi un paradigme social ou politique.<br /> Les imaginaires des Montesquieu, Rousseau et autres ont bien provoqué un changement qui n'a été que relatif, probablement parce qu'ils étaient incomplets. Les imaginaire proudhoniens, entre autres, n'ont jamais été déclinés en agencement social et politique réel, mais ils ont existé. Les imaginaires de Marx et autres si. Bien que détournés en un autre imaginaire, finalement très proche de celui qu'ils voulaient remplacer, par les bolchevicks.<br /> Je suis donc d'accord avec Paulbert. Il faut de nouveaux imaginaires à proposer et vers lesquels aller, sauf à penser que le changement se ferait naturellement. Difficile à croire vu les siècles passés.<br /> Et je suis aussi d'accord avec Charlotte : on sait que l'on ne peut passer d'une logique à une autre brutalement, sans que cela soit sanglant et surtout sans que cela ne devienne une carricature où la vieille logique persiste et revient. Mais il me semble que cela ne peut se faire que si un autre imaginaire cohérent est en perspective. Plus qu'une évolution du système précédent, c'est alors une transition vers autre chose.<br /> Inventer d'autres imaginaires qui paraissent plus satisfaisant pour le corps qu'on constitue tous (société !) et inventer simultanément des modalités de transistion.<br /> A l'article de la mort, on n'hésite plus sur les médecines alternatives quand celle dont on avale les potions n'a pas le moindre effet que celui d'un anasthésiant de durée de plus en plus courte !
Répondre
C
Plutôt qu'une révolution, je préfère une évolution... ne pas oublier que l'un des sens de révolution est "un mouvement qui revient à son point de départ"...
Répondre
L
..... à un détail près : une société est loin d'être une machine :-(... Et avec ce que je vois, de ce que je vis, de la tentation révolutionnaire en Guadeloupe, et ben, je ne l'appelle pas de mes voeux, c'est le moins que l'on puisse dire :-(..... On oublie trop souvent qu'aux révolutions succèdent systématiquement les périodes de terreur puis d'ultra-conservatisme........
Répondre