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Le blog de Bernard Collot
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25 août 2015

De l'introduction du désordre pour la production de l'ordre ou de l'organisation permanente du désordre

ordre-desordre

"L'anarchie, ce n'est pas la non-organisation, c'est l'organisation qui s'effectue à partir des associations/interactions synergiques d'êtres composants. C'est l'anarchie qui est première dans l'organisation vivante, dans le sens où c'est elle qui produit la vie. C'est du désordre thermodynamique que naissent les organisations tourbillonnaires/homeostasiques." Edgar MORIN "La Méthode" (t.2 la vie de la vie)

 En tentant de mettre de l’ordre ( !) dans mes archives, j’ai retrouvé quelques vieux articles écrits du temps où quelques classes uniques… semaient le désordre, c'est-à-dire le trouble ! Il n’y en a presque plus mais les principes pour arriver à une école du 3ème type n’ont pas changé !

 De l'introduction du désordre pour la production de l'ordre

ou de l'organisation permanente du désordre

Bernard COLLOT article paru dans « Ecole rurale, école nouvelle » - 1993

 Une classe à plusieurs cours inquiète par la complexité qu’elle présente. Et cette complexité est d’autant plus inquiétante quand on veut la faire rentrer dans des cours magistraux, des niveaux d’âge, quand on veut faire rentrer chacun dans le cadre de “matières”, de programmes, d’une progression ! Or, c’est justement cette obligation de prendre en compte la complexité, à la fois du groupe et de chacun dont il est composé, qui fait la valeur de ces classes.

Mais le débutant, le néophyte, le parent, l’enseignant classique, se demandent bien comment on peut gérer selon un mot qui relève déjà du vocabulaire industriel, cette complexité. Et bien, on ne la gère pas ! Il ne s’agit pas d’une boutade. On l’aide à être. Nous répétons sans cesse que tous les apprentissages doivent et ne peuvent se réaliser QUE dans un groupe vivant, le problème N°1 de ce qu'on appelle encore enseignant étant de permettre l'existence de cette vie.

Quelles que soient les idées pédagogiques défendues, les principes que l'ont voudrait appliquer, les pratiques que l'on voudrait introduire, cela ne peut être que dans le contexte de la vie. Or, la vie, elle, obéit à ses propres principes, ses propres lois qui sont les mêmes que l'on considère l'apparition des premiers brins d'ADN, des premières cellules, des premiers organismes, ou la naissance et la complexification de tout être, de tout groupe ou de toute société.

Il ne s'agit même plus d'hypothèses. L'aventure des pédagogies contemporaines, des petites structures rurales, des macrostructures urbaines ont démontré et continuent de démontrer quotidiennement que la construction des apprentissages des humains qui constituent et constitueront nos sociétés, les enfants, ne se fait que lorsqu'il y a vie. Et nous savons que la vie ne se décrète pas par des incantations, surtout quand auparavant on s'est évertué à l'éliminer..

Nous le savions au moins intuitivement. Combien d'enseignants ont rêvé de changer leurs pratiques, de permettre à l'enfant d'autres approches ... sans y arriver. Et sans comprendre non plus comment il se faisait que d'autres, eux, y arrivaient, autres qui eux-mêmes ne comprenaient pas toujours bien ... pourquoi cela marchait.

Si l'on ramène donc le problème essentiel de l'école et de l'enseignant à celui de permettre la naissance et l'existence de la vie dans le groupe où l'enfant doit se construire, tout devient à la fois plus simple ... et plus douloureux.

Plus simple parce qu'alors l'enseignant retrouve quel sens il doit donner à ses actions et retrouve enfin un objectif clair, ce qu'il n'a plus depuis déjà longtemps.

Plus douloureux parce qu'il va lui falloir remettre en cause toute l'image mentale qu'il avait de sa place, de son rôle, remettre en cause ses références, abandonner le cadre inerte qu'il s'évertuait à maintenir (niveaux à atteindre à tels moments, progressions savantes, évaluation de plus en plus sophistiquées ...) pour laisser s'établir de nouvelles structures[1] qu'il n'aura plus l'impression de pouvoir maîtriser, qu'il ne pourra plus prévoir. Ce qu'il appelle le désordre. Ce que tout le monde appelle le désordre. La hantise de l'Education nationale, de toute la société. Tous les praticiens Freinet, en particulier, peuvent témoigner de l'opprobre qu'ils ont eu à subir de l'administration, parfois des parents, de l'apparent désordre qui régnait dans leur classe. Désordre qui n'était en réalité qu'un autre ordre, beaucoup plus complexe, beaucoup plus réel .... mais complètement différent de celui que l'institution attendait (un ordre conforme à sa propre structure, malheureusement non vivante) ou dont les parents avaient la représentation (qui était l’ordre dans lequel ils croyaient s'être construits).

Que ce soit en matière d'éducation ou en matière de politique, les deux leviers fondamentaux de nos sociétés, il va falloir penser différemment. Ne plus avoir peur du désordre.

Alors comment un enseignant peut-il laisser s'établir cette anarchie remarquablement définie par Edgar Morin, seule source de vie ? C'est LE premier problème pratique de l'école, le premier problème pratique de l'hétérogénéité, le premier problème de la transformation de l'école. Et les classes à plusieurs cours ont été et sont toujours un lieu où il est obligatoirement abordé. J'énoncerais quatre principes :

1/ Une structure vivante, dans le cadre de l'école, ne peut se construire sans un adulte ayant un rôle déterminant ... et des compétences. L'interprétation de la non directivité de ROGERS qui a été faite après 68 a été ce que j'appelle un détournement d'idée… pour mieux s'en débarrasser. Nous avons dit que c'est dans le cadre de son intégration dans un environnement physique et humain que l'enfant construit de façon informelle ses apprentissages. Ceux-ci ne sont que la fabrication des outils nécessaires

- à son existence et à sa vie dans les groupes (puis dans la société)

- à l'existence et à la vie de ces mêmes groupes (puis de la société):

Il s'agit des langages (*). Les connaissances ne posent aucun problème lorsqu’on s’est construit les outils nécessaires pour se les approprier au fur et à mesure de ses besoins, de ses envies, de sa curiosité.

Il est absurde d'imaginer que des enfants, brutalement livrés à eux-mêmes dans un cadre institutionnel dont ils sont captifs, vont pouvoir vivre ensemble comme les adultes eux-mêmes n'y arrivent pas. Dans ce cas alors, ou bien aucune organisation du désordre ne peut naître et aucun apprentissage ne peut avoir lieu, ou bien se recréent des organisations primitives basées sur des rapports de violence et de force (bandes, prédominance de leaders, etc.). Permettre l’auto-structuration permanente d'un groupe ne se fait pas comme on le croit bien trop souvent ... sans rien faire !

2/ Les organisations complexes ne sont ni innées, ni instantanées. C'est à dire que certaines organisations de classes uniques que l'on pourrait qualifier d'hypersophistiquées n'existent qu'à la suite d'un parcours qui peut être très long. Il est à la fois le parcours de l'enseignant et celui d'un groupe dont les éléments sont régénérés en permanence (départ en 6ème, arrivée des petits, nouveaux parents, implication d'habitants), où les éléments ne disparaissent jamais totalement mais continuent à participer à la vie du groupe, à son histoire, à son folklore, à ses rituels (anciens élèves, anciens parents ...) dans un mouvement sans fin.

Ces organisations sont également la conséquence d'un environnement multiple puisque chacun de leurs éléments, au fur et à mesure qu'il évolue, étend ses propres cercles sans en perdre les centres extérieurs (en particulier la famille).

Il est donc vain de vouloir d'emblée établir une organisation prédéterminée simplement parce qu'elle peut représenter, à certains moments, une image rationnellement satisfaisante. Je veux dire par là une image qui satisfait ceux qui la perçoivent parce qu'elles donnent l'idée d'un ordre établi. D'autant que, je le répéterai dans un point suivant, c'est dans l'évolution des structures que les enfants se construisent et non pas dans leur aboutissement en structures figées. Il faut le temps !

3/ Une structure[2] aboutie ... n'est souvent plus opérante. C'est au moment où l'on se satisfait de l'état de fonctionnement de sa classe que tout devient souvent plus difficile. Il nous a fallu longtemps pour cerner ce problème, tant l'enseignement est jugé sur l'image instantanée qu'il donne. Une structure qui évolue ne le fait que parce que ses éléments évoluent dans une rétroaction à double sens. Dans une structure aboutie mais figée, l'évolution de chacun de ses éléments (les enfants) devient parfois plus difficile parce qu'ils doivent s'adapter à un fonctionnement et non plus adapter ce fonctionnement. On a pu constater que c'était à ce moment là que l'on voyait réapparaître par exemple des difficultés, une beaucoup moins grande créativité, une diminution de la dynamique donc des productions, etc. L’habitude devient néfaste. Ce n'est pas l'arrivée à un état satisfaisant qui compte mais le mouvement pour y arriver. Ce qui explique par exemple l'efficience surprenante d'enseignants commençant juste à transformer leurs pratiques, efficience qui vaut largement celle de chevronnés… figés dans des pratiques même modernes.

4/ Il faut toujours partir de l'état dans lequel se trouve le groupe, ou de l’état de celui qui l'aide dans sa progression, sans que cela soit considéré comme un désavantage et non pas partir d'un état fictif qui paraîtrait plus facile à gérer pour le maître. Combien de fois ai-je entendu :"ils" n'ont aucune initiative, il faut tout "leur" dire, "ils" ne sont pas capables de se servir d'un plan de travail etc.. C'est pourtant la meilleure situation ! Individus comme groupe vont pouvoir évoluer, si on les y aide, ils vont rentrer progressivement dans des processus de complexification. Ce qui est le plus important, ce sont toujours les processus, qu’ils soient individuels et/ou collectifs dans leurs rétroactions. Nous ne considérons pas l’enfant comme un être isolé (l’enfant au centre !) mais toujours faisant partie d’un groupe social (famille, école, équipe,…) se constituant dans un espace de l’écosystème social.

Plus une structure est devenue complexe, plus elle est difficile à saisir, à schématiser, aussi bien pour ceux qui sont à l'intérieur et qui la créent et qui la vivent, que pour celui ou celle qui a la charge de la faire évoluer (et beaucoup plus pour ceux qui l’observent en tâchant d’y trouver un modèle). Elle devient en grande partie implicite. Parce que cette structure naît de leurs « faire », de leur vie. Mais ils en sont les auteurs, les créateurs.

S'intégrer dans un groupe complexe qui est un système vivant où les repères sont multiples, inscrits dans une histoire, fluctuants, demande plus de temps à un enfant (comme à un adulte) que de s'adapter à une classe où il suffit de comprendre quel est l'ordre simple établi par le maître et de s'y conformer. S’il vient d’une classe où régnait l’ordre imposé par un maître, il faudra l’aider, que le groupe lui-même l’aide à s’intégrer dans cette complexité et à y participer.

Passer de l'ordre à l'organisation ou s'organiser pour qu'apparaisse le désordre ! En règle générale, lorsqu'on arrive dans une classe nouvelle, on part donc toujours d’un certain ordre institué ! Celui qui ressemble un peu à celui dont tout le monde est habitué, celui que l'on croit sécurisant. Il est impossible de tout chambouler, surtout quand on va devoir soi-même lâcher une bonne partie de son propre référentiel habituel. Le problème va donc être de laisser rentrer ... un certain désordre dans cet ordre ! S'il y en a trop à la fois, la structure du groupe pratiquement inexistante ne pourra les absorber et il faudra revenir immédiatement à encore plus de coercition.

C'est donc par un petit désordre que l'on peut commencer. Que l'on va chercher à provoquer.

Le désordre, c'est toujours un flux non-contrôlé d'informations[3]. L'ordre, c'est toujours une organisation stricte et rigide de la circulation de l'information. L'ordre stérile du maître traditionnel canalise cette circulation de l'information au seul chemin qu'il met en place (en général ... lui !), la réduit aux seules informations qu'il contrôle et qu'il a choisies (ou que les programmes, les manuels, les fichiers ont choisi), et dans la seule forme qui lui convient (qu'on peut appeler tout simplement "forme scolaire"). Il va donc falloir passer de l'ordre prévu du maître à l'auto-organisation du groupe. Il va donc falloir d'abord que le maître s'organise ( !) pour qu'apparaisse du désordre, et qu'il accepte à l'avance l'idée que ce désordre va provoquer des transformations profondes de son rôle, de sa stratégie, de sa place, des comportements ... va obliger à des transformations de... tous ordres. Autrement dit encore, il va falloir se préparer à aider ce désordre à provoquer ... une organisation différente de l’ordre que l'on a établi ou auquel tout le monde est habitué.

Un désordre contrôlé et des processus qui se mettent en place peu à peu : ouvrir des fenêtres.

Si les pionniers des écoles nouvelles et surtout de l'école moderne ont eu à tout découvrir, ils nous ont bien balisé le terrain et nous savons déjà qu'un certain nombre d'outils vont nous aider à favoriser l'entrée d'un désordre qui ne soit pas trop difficile à rendre positif en même temps que son auto-organisation permanente. Ils s'appellent entre autres "plans de travail", "entretien du matin", boite à questions, textes libres, "ateliers permanents", aménagement de l'espace, ... pour certains grilles d'évaluation, brevets, ceintures .... et aussi FAX, télématique[4],… "arbres de connaissance". Mais ils ne sont utiles que s’ils sont considérés comme provisoires pour les uns, devant évoluer et libérer au lieu de contraindre pour les autres.

La première fenêtre ouverte au désordre est l'entretien quotidien. Pratique devenue courante qui reste stérile si on n'accepte pas que quelques-unes des informations non prévues viennent réellement perturber les prévisions magistrales, les bousculer, prendre leur place ... et obliger à la naissance d'une nouvelle organisation. Organisation où la part du maître sera au début prépondérante mais déjà modifiée par le groupe dont il commencera à tenir compte.

D'autres fenêtres sont bien connues mais pas forcément bien ouvertes : par exemple instaurer le "texte libre", écrit que l'on peut faire comme on veut, mais surtout QUAND on veut ! Lorsque le maître va se trouver confronté au premier enfant en train d'écrire un texte pendant le ... cours de mathématique, s'il accepte ce "désordre", immanquablement il va falloir qu'il révise complètement sa vision de l'enseignement frontal et linéaire ... et il est bien possible qu'il arrive alors un jour au "texte libre mathématique" ... sans même s'être rendu compte des processus qui l'ont amené, lui et le groupe, à de telles pratiques. S'il n'accepte pas que le texte libre aboutisse à une remise en cause de l'organisation de la classe, ce n'est plus qu'un exercice qui ne trouble plus rien mais n'est pas plus efficace qu'un exercice dans la construction de l'écrit.

Parce qu'il s'agit bien d'une approche systémique de la transformation de lécole. Approche qui peut se faire par une multitude d'entrées fort différentes : Un institutrice me demandait un jour comment arriver à avoir une classe organisée en ateliers permanents. C'était au cours d'un stage sur les sciences, stage où un spécialiste nous avait présenté une superbe "valise électricité", c'est-à-dire un ensemble de matériels et matériaux qui, normalement, devait permettre un grand nombre d'expériences et de découvertes. Comment faire s'il n'y a pas une valise par enfants ?! Je lui proposais, en revenant de son stage, d'installer au fond de sa classe la fameuse et unique valise, ouverte sur une table et disposant de quelque place... et d'attendre. Mais d'attendre en se disant que, si un enfant plongeait les mains dans la valise, se mettait à faire quelque chose sans y être invité, alors qu'elle ferait tout pour qu'il puisse continuer et pour que les conséquences qui ne manqueraient pas de s'en suivre (demande d'autres enfants, présentation d'une expérience produite etc.) puisse se développer au mieux. Et bien, trois mois plus tard, la classe était complètement transformée, fonctionnait en ateliers permanents, et si des pans entiers étaient encore "traditionnels", il y avait un tel mouvement, un tel enthousiasme, que tous les enfants étaient impliqués dans des processus d'apprentissages tels ... que l'institutrice avait retrouvé sa joie de vivre !

Tout l'art de l'enseignant est en quelque sorte d'organiser un ordre qui pourra facilement être détruit pour que se construise une organisation. L'idéal étant l'auto-organisation complète ! Et, suivant les circonstances, le degré d'organisation de la classe par rapport à l'ordre va fluctuer. Partant de zéro pour une nouvelle classe, il pourra ou même devra parfois régresser pour que le groupe puisse mieux repartir.

Peut-être que dans 50, 100 ou 1000 ans, l'espèce humaine aura-t-elle retrouvé l'organisation et oublié ordre et désordre !

On voit que l'organisation de la classe n'est plus un schéma préalable, instauré savamment et une bonne fois pour toute en début d'année. C'est le résultat d'une interaction permanente entre informations, événements et le groupe. Ce n'est pas le maître qui en est le seul architecte, mais par contre c'est lui qui doit rendre possible et fructueuse cette interaction. Il va s'agir pour lui d'une véritable conduite systémique des groupes.

note : dans l'image de couverture, "Autrans" était le lieu dans le Vercors du colloque que nous y avions organisé en 1995 avec plusd'une centaine d'intervenants de tout pays ! Il s'intitulait : "Ecole rurale, communication et technologies nouvelles". 



[1] Le terme « structure » est considéré ici comme l’ensemble de dispositifs, de règles explicites ou implicites, de rituels, d’outils, d’aménagements permettant l’interrelation et l’interaction entre tous les éléments d’un système pour que ce système existe en tant que système vivant ayant ses propres caractéristiques. Pour les systèmes vivants, il s’agit de structures dissipatives, comme le définit Ilia Prigogine, qui ne figent pas le système dans une forme immuable mais au contraire lui permettent d’évoluer, de se modifier.

[2] Id°

[3] L’information c’est tout ce que perçoivent nos sens, ce qui résonne dans notre inconscient ou notre conscient, ce qui provoque curiosité, inquiétude, envie, émotion… ce qui va être exprimé d’une façon ou d’une autre. C'est l'information prise dans ce sens qui provoque l'action.

[4] A l’époque ou a été écrit cet article, la télématique c’était le minitel, ses listes de diffusion et ses journaux télématiques.

Commentaires
P
L'ingénierie de l'anarchie !!<br /> <br /> Si le numérique était vraiment pris comme un désordre (je crois qu'il l'est d'ailleurs), il y aurait d'autres impacts à son introduction. Je crois d'ailleurs me souvenir que vous en avez parlé dans un autre écrit (il y en a presque trop !) à propos d'un enseignant traditionnel ayant introduit le minitel dans sa classe et ayant vu son regard sur les enfants et sa classe bouleversés au bout de quelques mois. Je comprends qu'on s'obnubile beaucoup trop sur la pédagogie pure !
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