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Le blog de Bernard Collot
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14 mai 2018

Méthodes d’apprentissage

marelle-revolution03115

Puisqu’on continue à parler de méthodes d’apprentissage, le ministre de l’Education nationale en tête, ce n’est pas de leur efficacité qu’il faudrait discuter mais pourquoi on s’acharne à en trouver et pourquoi les pouvoirs veulent les imposer.

Viendrait-il à l’idée de quelqu’un qu’il y aurait des méthodes pour que les enfants apprennent à marcher et à parler ? Bien sûr on peut donner quelques conseils, faire quelques suggestions, surtout pour rassurer s’il y en a qui s’inquiètent, d’ailleurs ce sont généralement les grand-mères qui le font « ne t’inquiète pas ma petite, toi-même tu n’as commencé à marcher qu’à 22 mois, et après tu t’es sacrément rattrapée ! »

Vous me direz « à l’école ce n’est pas pareil. Il y a les programmes, il y a tout le monde à faire marcher en même temps, il y a l’administration et les parents qui attendent des résultats, il y a les passages dans les autres classes, il y a les diplômes… » C’est vrai, il y a tout ça, curieux d’ailleurs que personne ne se demande pourquoi il y a tout ça à surtout ne pas toucher.

Je ne dirai pas une fois de plus que l’apprentissage de la parole est l’apprentissage le plus complexe qu’un petit humain ait à réaliser… sans méthode. Le problème devrait donc être compris ainsi : pourquoi se complique-t-on la vie et surtout celle des enfants en les mettant dans des conditions et une architecture de vie découpée en morceaux qui nécessitent une méthode pour arriver à des « résultats » imposés et programmés ?

Vous me direz que LA méthode pour arriver à des RESULTATS est bien ce qui a fait avancer l’humanité : Descartes a fait la sienne, puis Edgar Morin[1]  encore que l’on puisse dire que celle d’Edgar Morin conduit plutôt à une non-méthode de la complexité alors que Descartes tentait plutôt de simplifier méthodologiquement la complexité. On parle d’ailleurs plutôt d’approche, analytique pour le premier, systémique pour le second.

Vous me direz que l’agriculture a bien été conduite par des méthodes. Oui, mais ce n’est qu’à partir de l’ère industrielle qu’ont été introduite des méthodes scientifiques pour des productions de masse et uniformes, vous savez ce à quoi elles ont conduit. Mais il y a bien quand même aujourd’hui des méthodes en agrobiologie comme la biodynamie ou la permaculture ! Exact, mais c’est justement pour retrouver un sol vivant et une croissance naturelle que les méthodes de culture industrielle ont détruits ! Une méthode pour retrouver le naturel qui, lui, se passe de méthodes puisqu’il suffit alors de… suivre les besoins des plantes que l’on veut cultiver et dont chacune se débrouille à sa façon et à son rythme.

Voilà peut-être ce qui explique la recherche forcenée d’une méthode à appliquer à tous : sans méthode, il faudrait suivre chacun dans sa façon de se construire (pour les plantes on dirait leur façon de pousser). Il faut répondre à des besoins, il faut donner les conditions ! Avec une méthode, on se contente et on se satisfait d’être le maître, c’est aux autres de s’adapter à LA méthode… et aux maîtres.

Freinet ne voulait pas que l’on parle de méthode Freinet mais de pédagogie et, tout au plus, de techniques Freinet. Vous me direz encore que la pédagogie Freinet prône des « méthodes naturelles » en particulier la méthode naturelle de lecture de Danielle de Keyzer[2]. Oui, mais la plupart des instits Freinet exercent dans des classes face à des enfants du même âge devant savoir lire au bout d’un an, situation pour le moins artificielle. Un des points essentiels des méthodes dites naturelles est de susciter l’envie, le plaisir, l’audace d’écrire-lire, de mathématiser, d’expérimenter,… à tout un groupe qui n’en a, a priori, ni envie, ni besoin et dont la plupart n’en voit même pas d’autres le faire pour leurs besoins, leurs plaisirs (mono-âge).

Curieusement lorsque l’on dénigre une méthode pour la supplanter par une autre, il n’y a jamais d’évaluation de ce qu’on produit les autres méthodes : la fameuse méthode globale n’aurait dû produire que des illettrés là où elle aurait sévi, la période des maths modernes n’aurait dû produire que des illettrés mathématiques, les méthodes miracles et simplistes devraient convenir à tout le monde et aucun illettré ne les aurait subies, etc. Les méthodes ne sont que des théories, et toute théorie n’est plus valable lorsqu’un seul fait les dément !

N’importe quelle méthode suppose un appreneur qui l’utilise et des apprenants qui s’y soumettent. Lorsque l’appreneur répond à une demande, une envie, un besoin d’un apprenant, sa méthode a relativement peu d’importance puisque c’est la relation qui importe et induit l’adaptation de la méthode à l’apprenant. Déjà lorsque l’appreneur doit répondre à une demande collective, la méthode ne peut plus s’adapter à chacun. Si en plus la méthode doit conduire simultanément un groupe demandeur au même résultat au même moment, rationnellement c’est impossible. La plus grande partie des enfants d’une classe de même âge ne sont pas demandeurs, ils ne sont que les exécutants forcés de ce qu’une méthode leur impose aussi habile soit-elle.     

On s’extasie sur les « résultats » provisoires de telle ou telle méthode miracle, le miracle aujourd’hui ne serait plus divin mais scientifique. Mais que sont ces « résultats » ? Rien que des performances pour quelques-uns ! Que tous les enfants lisent à 3 ans ? Un enfant qui marche à 10 mois sera-t-il pour cela champion olympique de course à pied et celui qui ne le fait qu’à 24 mois un handicapé moteur ? Quel intérêt pour un enfant qu’il sache lire à 3 ans ? Quel intérêt pour la société que tous les enfants sachent lire à 3 ans ? C’est vrai que réaliser des « performances » demande des méthodes qui ne sont pas des méthodes d’apprentissage mais des méthodes d’entrainement : courir le 100 mètres en moins de 10 secondes (mais on sait courir sans méthode), monter au sommet de l’Everest (mais on sait grimper sans méthode), parler 10 langues (mais on sait parler la sienne sans méthode)… et seuls quelques-uns peuvent y trouver un intérêt tout personnel : le plaisir ou la notoriété avec les avantages qu’ils peuvent en retirer. Si personne n’était monté au sommet de l’Everest l’humanité s’en trouverait-elle plus mal ? Et si tout le monde pouvait monter au sommet de l’Everest, pauvre Everest !

 Est-ce qu’il est plutôt préférable qu’un enfant marche verticalement sur ses deux pattes ? Evidemment, cela vaut mieux. Est-ce qu’il est plutôt préférable qu’un enfant sache lire et écrire à un moment ou à un autre ? Evidemment c’est préférable dans notre monde. Oui mais marcher sur ces deux pattes c’est naturel ! Pas tant que ça : les enfants appelés « enfants sauvages », comme Victor de l’Aveyron, qui n’auraient pas été élevés dans le monde humain, n’ont pas une démarche tout à fait comme la nôtre, pourtant ce sont les mêmes enfants avec les mêmes neurones, les mêmes pattes. Chacun a bien naturellement appris à marcher sans méthodes suivant l’environnement où il se trouvait.

Pourquoi alors cet acharnement pour la recherche et surtout l’imposition de méthodes ? Tous les témoignages de ceux qui ont « appris » sans méthodes et sans appreneurs, au lieu d’inciter à se poser des questions sont soigneusement rejetés dans une vague exceptionnalité avec le soupçon qu’il y avait quelqu’un qui leur avait quand même appris. C’est inconcevable. Ce serait admettre la formidable capacité ou les formidables pouvoirs que chacun aurait. Tiens tiens ! Les pouvoirs partagés ! Ah ! Mais ceux-là avaient des conditions bien particulières, la chance d’être dans telle famille, tel environnement.  Tiens tiens ! Alors ce ne serait pas les méthodes et les maîtres mais les conditions dans lesquelles on fait vivre les enfants ? Evidemment les petits tahitiens savent tous nager sans maîtres-nageurs et leçons dans une piscine ! Justement, il faut bien des méthodes et des leçons pour tous les autres ! Alors le plus simple, si on pensait que savoir nager est indispensable à la vie, serait qu’il y ait de l’eau et des gens qui s’y amusent[3]. On dépense ainsi bien plus d’énergie et de moyens qu’il faut augmenter et renouveler sans cesse pour imposer une méthode plutôt que d’aménager des environnements qui provoqueraient librement tous les apprendre. La plupart des écoles sont des lieux aseptisés pour que seules les méthodes et leurs manuels les remplissent.

Certes il y a la peur que tous les enfants n’apprennent pas ce que l’on pense indispensable pour eux et pour la société, on est persuadé que si on ne les forçait pas à suivre tous ensemble une méthode,  ils n’apprendraient pas d’eux-mêmes. Apprendre au forceps. Les appreneurs (ceux qui sont salariés pour cela) sont généralement demandeurs de méthodes qui les rassurent, qui décentreront leur responsabilité, on peut accuser ou faire accuser les méthodes ou reprocher aux appreneurs (obligés !) de ne pas faire d’efforts suffisants pour les suivre.

 Et puis surtout il ne faut pas qu’ils apprennent « n’importe comment » parce que les promoteurs de méthodes savent comment les enfants apprennent, et surtout ceux qui les imposent  savent comment ils doivent apprendre tous, ensemble et de la même façon. C’est là que se situe l’arrière-plan de toutes les méthodes. Officiellement c’est uniquement technique parce que des « experts », soigneusement choisis, auraient précisé la meilleure. Or, si on met en relation les variations des méthodes plus ou moins imposées depuis que l’école existe avec les variations des dirigeants politiques, on constate que les méthodes simplistes (ex : b a ba) et imposées le plus rigoureusement l’ont été par des gouvernements de droite. Plus un État est totalitaire, plus les méthodes sont à appliquer massivement et rigoureusement, les États capitalises l’étant tout autant que ceux qui étaient ou sont encore communistes même si c’est moins visible, j’ose dire que c’est notre cas.

L’avantage des méthodes c’est qu’elles placent les enfants dans la position d’exécuter ensemble les mêmes choses. On peut contrôler non pas l’efficience mais la conformité de l’exécution. On a beau constater que les pédagogies actives sont plus efficientes en termes d’apprentissages, elles cassent l’exécution commune, rendent difficile les progressions identiques et leur contrôle massif qu’on appelle, à tort, évaluation[4]. Lorsque des gouvernements un peu plus progressistes essaient d’en introduire quelques éléments c’est tellement méthodiquement encadré que c’est voué d’avance à l’échec et provoque la résistance de ceux qui n’ont plus une méthode rigoureuse à suivre (un mode d’emploi), un programme fixant les étapes d’une méthode.

Les méthodes d’apprentissage similaires pour tous sont l’outil le plus efficace pour « formater » une population à la soumission (c’est toujours pour « leur bien »), en faire émerger les plus formatés, gommer les velléités de différence tout en faisant accepter les inégalités puisqu’elles seront dues aux performances moindres obtenues dans LA méthode aux moments indiqués par LA méthode dont tous auront "bénéficié"  à l’identique. Il est très curieux que ce soit au nom de l’égalité que les tenants de l’école républicaine tiennent à ce que tous les enfants soient soumis au même régime, de toute bonne foi.

Est-il exagéré de dire que suivant comme on nous aura tous appris à lire on deviendra tel ou tel citoyen ? Cela ne l’est pas si on précise « suivant comment on nous aura tous forcés à apprendre à lire de la même façon… » aux moments où nous n’étions pas forcément demandeurs, prêts à le faire. Apprendre, consciemment ou non, n’est pas un acte qui se situe à côté ou à part de l’activité générale de la vie. Dès leur naissance les enfants apprennent en continu dans l’infinité d’interactions avec leur environnement (d’où l’importance de l’environnement), leur construction physiologique, psychologique, cognitive, leur individuation (construction en un individu différent des autres mais parmi les autres), leur autonomie, tout cela n’est que la résultante d’une infinité « d’apprendres ». Lorsqu’on leur impose n’importe quel apprentissage à réaliser de la même façon, tous et ensemble au même moment et hors de la vie courante (en agriculture on dirait cultiver hors sol) non seulement on empêche pendant ce laps de temps toute autre interaction, on inhibe tout autre mode opératoire, mais on  les habitue à ne prendre aucune initiative, à n’avoir aucune autonomie, à suivre ceux qui pensent pour eux, à se plier à ce qu’on leur dit de faire, à se soumettre ensuite aux mieux formatés (nos dirigeants).

Les méthodes d’apprentissages ne sont pas du tout neutres et l’apprentissage en lui-même n’est pas leur finalité essentielle bien que l’on le prétende et qu’on le croit. Il y a bien longtemps que l’on sait comment agir sur les neurones collectifs à l’insu des individus, on dénonce d’ailleurs les médias pour leur influence insidieuse mais on ne le fait pas pour les méthodes appliquées sur des ensembles d’individus en construction lesquelles sont bien aussi un pouvoir sur les neurones et les comportements. Michel Odent expliquait comment les méthodes d’accouchement admises et généralisées pour une société induisent tel type de société en même temps d’ailleurs que ses dérives pour ceux qui ont mal vécu ce moment vital. Elles induisent les inhibitions ou déclenchements hormonaux intimement mêlés aux fonctionnements neuronaux. Dans "L'amour scientifié" (Myriadis), Michel Odent analysait ce qu’il appelait le stade primal (gestation, naissance, allaitement). L’école imposée avec ses méthodes imposées est le stade suivant. Il n’y a plus rien de « naturel » dans nos sociétés.

 On comprend pourquoi les pédagogies actives beaucoup moins liées à une conduite méthodologique et identique pour tous n’ont jamais été généralisées malgré toutes les preuves qu’elles ont pu donner en termes d’apprentissage. Inutile de parler des écoles alternatives de 3ème type, elles donnent des boutons même aux militants pédagogiques les plus révolutionnaires.

Toutes les méthodes d’apprentissage à l’école ont une idéologie en arrière plan, mais celle-ci n’est pas annoncée, le drame c’est qu’elle n’est même plus ressentie par une immense majorité. La victoire de toute idéologie c’est lorsque plus personne ne la perçoit.

 

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[1] Discours de la méthode, René Descartes, 1637 – La Méthode, (6 volumes) Edgar Morin, 1977-2004

[2] Apprendre à lire et à écrire à l'âge adulte Danielle de Keyzer, PEMF

[3] Curieusement, alors qu’il n’est vraiment pas vital que tous les enfants sachent nager, l’apprentissage de la natation à l’école est devenu petit à petit le seul qui n’est pas frontal, qui n’a pas vraiment de méthode… et qui marche ! Et l’apprentissage de la natation est obligatoire sans vraiment de raisons… en dehors de l’alimentation de l’industrie touristique ! Un vieux marin pêcheur qui ne savait pas nager me disait : « De toute façon, tu tombes à la mer avec tes bottes, tout ton barda et dans l’eau froide, t’es foutu ! Ce qu’on doit apprendre, c’est comment ne pas tomber à la mer ! »

[4] Ce qu’on appelle évaluation n’évalue rien, surtout pas les méthodes, mais contrôle ce qui a bien été exécuté pour éventuellement voir comment pourrait être remédiés les mauvaises exécutions (en rajoutant des heures d’exécution) ou en instaurant des voies de garage ou de recyclage.

Commentaires
C
Le ministre de l'Education comme tous les ministres à quelques exceptions, part du système et veut imposer un fonctionnement qui doit être contrôlé et évalué. Or, tout enseignant parce qu'il pratique la pédagogie sait rapidement que le fonctionnement essentiel est celui de l'élève, de chaque élève car aucun ne peut être réduit à répondre comme un robot à des logiciels provenant de l'extérieur. Le rôle de l'enseignant, véritable pédagogue, c'est-à-dire accompagnateur des acquisitions des connaissances et de structuration des compétences, est essentiel dans la relation de chaque élève au savoir. En valorisant le seul aspect de la transmission, le pouvoir gestionnaire oublie les élèves en imposant des façons de faire au nom d'un égalitarisme qui cache en fait des pratiques sélectives. Le point de départ de toute pédagogie est la pratique et non, comme le pense le technocrate Blanquer, le système qui veut normer tout y compris le nombre d'élèves dans chaque classe. À quand une taylorisation des apprentissages? la phase ultime du contrôle de action pédagogique. Le choix des neurosciences comme cadre de référence va dans ce sens; il y a une cohérence coercitive dans toutes les décisions actuelle.
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B
J'ai écrit il y a pas mal de temps quelques billets sur l'apprentissage de la lecture ou plutôt de "l'écrire-lire" http://education3.canalblog.com/tag/lecture/ <br /> <br /> Je m'y étais étendu plus longuement dans le maintenant vieux bouquin "L'école de la simplexité", toujours sur thebookedition.com.
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D
Il ne peut pas y avoir de méthode de lecture puisque le code utilisé pour communiquer par écrit est un code d'écriture. ("a" se décode de 12 façons différentes !)<br /> <br /> Par ailleurs on ne peut lire que ce qu'on a commencé par coder orthographiquement. je préconise donc, pour l'avoir fait avec succès, de commencer par apprendre à coder les mots (on ne peut lire ceux qu'on n'a pas codés au début). <br /> <br /> Pour ceux que la démarche, loin des méthodes, intéresse, voir le site "ecrilu". Ils pourront recevoir de nombreux documents et des logiciels. Mais il faudra changer d'attitude : apprendre d'abord à coder pour apprendre à lire en accompagnant l'enfant comme on l'a accompagné pour qu'il parle : c'est lui qui apprend !. <br /> <br /> Jacques Delacour <br /> <br /> Directeur d'école honoraire.
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A
C'est très très juste votre analyse : Instite Montessori, il m'a fallu quelque temps pour que je me rende compte que je formatais aussi sans m'en rendre compte et sans l'avoir voulu les enfants à des conduites toutes semblables. En caricaturant j'appliquais une méthode qui faisait plus facilement accepter la méthode. Une amie qui enseignanit dans une école Steiner dont elle a démissionné me disait que c'était bien pire et bien plus fort encore dans ce type de méthode. Les "résultats" dissimulent alors ce qu'induit la méthode qui permet de les obtenir. Il a fallu que j'oublie les résultats pour le voir. La problème c'est que tous le monde et surtout la plupart des parents attendent des "résultats". Votre école du 3ème type est bien celle d'un autre monde, mais nous sommes dans celui-ci !
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C
Bonjour,<br /> <br /> Je suis une institutrice à la retraite et vos écrits m'intéressent vraiment .<br /> <br /> Cette réflexion est riche et fait écho à certains moments exceptionnels que j 'ai vécus avec mes petits élèves .Merci
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